mardi 2 juin 2009

Edito ARGOS N°201 Mai 2009



(RE)PRENEZ LA MAIN




La publication des listes de bénéficiaires de la PAC a causé un grand remue-ménage dans les campagnes.Pourtant il n'y a pas à rougir de recevoir des aides qui sont le fruit d'une législatio et, qui plus est, donnent lieu à des contrôles. Par contre, clamez-le à tue-tête, 65 milliards d'euros d'argent public sont distribués tous les ans en F'rance de façon assez arbitraire et sans aucun contrôle...

mercredi 20 mai 2009

Edito ARGOS N°200 Avril 2009




OHÉ, FUTURS ÉLUS DE L’EUROPE





Vous qui briguez un mandat européen, savez-vous que la France freine parfois lourdement la construction européenne et notamment ce qui concerne la libre circulation des marchandises ? Savez-vous que si les veaux, vaches, cochons, couvées, lait et grains, fruits et légumes se promènent sans encombre au sein de l’Union, les intrants ne peuvent voyager aussi tranquillement ? Savez-vous que ...

Edito ARGOS N°199 Mars 2009




DU GRAIN À MOUDRE





Les céréaliers vont se faire faucher une partie de leurs aides. Pour les médias, cela paraît fort légitime. LES ECHOS 24/02/09 voient dans le plan Barnier, « un premier pas vers un meilleur équilibre ». « La PAC à la française promet plus aux éleveurs, moins aux céréaliers », titre L’EXPANSION mars. Dans son article, le mensuel oppose plusieurs fois « pauvres éleveurs » aux « riches céréaliers »...

Edito ARGOS N°198 Février 2009




S’ENRICHIR DES DIFFÉRENCES



C’est la lutte fratricide entre céréaliers et éleveurs. Y aurait-il de bons et de méchants agriculteurs ? Il n’y a que des professionnels dont les coûts de production sont fréquemment déconnectés des prix de vente. Malheureusement, il n’émerge aucun leader syndical capable de fédérer et transcender les deux parties …

Edito ARGOS N°197 Janvier 2009




UN BAIL...




Eh oui, voilà déjà 18 ans qu’Argos est né ! Pour faire ce long chemin, mon objectif n’a pas varié d’un iota : fournir une information sans oeillères ni complaisance qui aide à la réflexion ceux qui veulent bouger et surtout ne pas subir, «un éclairage à la fois engagé et indépendant», résume l’ami Jean-Luc Joffre, céréalier dans l’Indre. La presse n’est pas un métier facile d’autant que le secteur agricole compte un taux élevé de jachère intellectuelle. Au fil de ces 18 ans, à la faveur de contacts continus, j’ai bâti un vaste réseau et collecté de multiples expériences dont j’ai pu vous faire profiter. J’ai souvent réussi à vous dépanner notamment par le biais du président de l’AFDR des Pays de Loire, André Saulnier. J’ai assisté à la naissance de la coopérative des Trois provinces présidée par Paul Manceau dans le sud du Maine et Loire, participé à des AG du cercle d’échanges de l’Eure ou du GVA de la vallée de la Saulx dans la Meuse, écouté dans les champs mes référents techniques Dominique Faucon et Benoît Bon (conseillers privés dans la Vienne), suivi les réunions de Base, participé à la foire agricole de Châlons en Champagne, collaboré à plusieurs titres (Cultivar, Fruits et légumes, Biofil, l’alimentation animale et Asainfo), couru chez Thierry Bondoux dans le Cher au moment de l’affaire Agricher, chez Paul Vieille au moment de la crise ESB, assisté à des réunions de militants depuis Agriculture 2000 de Frédéric Simphal dans l’Aisne, celles du CCJA du Loiret de Rémi Dumery et du CDJA de Mayenne de Luc Brizard, épaulé Jacques Garreau à propos de phytos, Pascal L’Hermitte concernant l’insémination artificielle libre ou les producteurs de porcs de Eleveurs associés. J’ai accompagné Daniel Roques d’Audace dans des déplacements aux quatre coins du territoire, investi en Ukraine avec des amis de mon Aisne natale pour se faire planter en beauté et en faire planter d’autres, bourlingué chez vous peut-être plus d’une centaine de fois pour des tracteurs qui ne fonctionnaient pas, des cultures qui ne poussaient pas, des Safer qui abusaient, des céréales qui étaient impayées ou des bâtiments qui avaient été mal conçus. Et j’en oublie. Avec ce qui va vous paraître comme un long catalogue à la Prévert, j’ai créé les Entretiens d’Angers pour permettre de me retrouver avec vous. Bref, je me suis fait beaucoup d’amis et finalement aucun ennemi visible même si des gens bien attentionnés qui ne vous connaissent pas vous mettent dans des cases ou au pire vous diabolisent. Il est bon de rappeler dans ces périodes de brutalité financière que tout ça n’aurait pas existé sans un apport humain. Merci à mon père de m’avoir enseigné la droiture et à ma mère d’avoir apporté la sécurité à la façon de la mère poule. Mon fils Timothée (19 ans) a appris ce qu’était le boulot en mettant Argos sous pli dès son plus jeune âge en attendant que Jeanne (3 ans) et Hubert (1 an), nés d’une seconde couvée, soient opérationnels. Quant à ma femme, Juliette, elle est une re-lectrice intransigeante. A l’inverse, je constate avec regrets la montée de l’individualisme un peu partout mais aussi de l’opportunisme. On vous jette, on vient tout de même quémander une recette et on vous rejette. Il y a des expériences qui font mal mais elles font grandir aussi. Argos est maintenant majeur avec ses 18 ans. Alors, après moult tâtonnements dans l’univers pas très drôle du droit rural et constatant qu’un nombre incalculable de petits et gros litiges se fait jour sans être résolu, j’ai décidé de créer un truc du style de Que choisir, un syndicat d’abonnés à Argos. Il s’agira d’abord de bien identifier les problèmes et de tenter une résolution grâce à diverses collaborations. Dénoncer du bout d’une plume, c’est bien mais c’est frustrant aussi de ne pouvoir aller plus loin. Mettre davantage la main dans le cambouis, en apprenant d’autres compétences avec d’autres professionnels, c’est aussi un défi passionnant. Je suis prêt pour un nouveau bail avec vous…